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ÉCRITURES

Mesrine Artiste Plasticien

Mediums : Photographie, Sculpture, Peinture, Dessin, Ecriture.

Thème :  Symbolique de la Conscience.

L'Oeil est sa Symbolique Universelle.

Je le Met en Scène,

de Façon à Créer une Interrogation,

et Provoquer, Inconsciemment et Consciemment,

La Cognition du Monde dans Lequel Nous Existons.

L'Humain Devrai Être le Centre de Nos Préocupations.

L'Avoir ne Doit Pas Tuer l'Être.

M.21

 

M. 19 

Préface, Secret d'Atelier, Nicholas Marolf

 

 

"Cet homme est en noir et blanc, une pelote de nerfs et de gris en nuance"

 Telle fut ma première impression de Bruno Mesrine :

 Un être taillé dans un estomac, ou une pierre qui respire.

 Naissance à Rueil-Malmaison, école Louis Lumière,

 Rambouillet, service (sévices) militaire.

 Puis l'apprentissage du métier :

 agence Glamour, agence Elite, agence Karin,

 pour les couturiers Dior, Lanvin, Feraud.

 Il multiplie les expériences "technique et humaine".

 Et quelles expériences.

 Il quitte un monde de strass et de stress 

 (il n'y a pas que le papier qui glace)

 pour arpenter les rues de Nice, de Paris ou de Zurich :

 début des reportages, bien loin des mannequins fuselés des agences.

 1997, Platz Splitz, Letten, Zurich.

 Le revers de la médaille ou de la pièce.

 Qui s'évertue à ne jamais tomber sur la tranche.

 Pile, face : celle de la misère, d'une justice en béquille.

 Mais celle de l'ouverture aussi.

 Je mets côte à côte les yeux des filles de papier et ceux des gens de la rue.

 Les preumiers s'impriment en quadri,

 les autres sur papier journal et en noir et blanc.

 Reportages : Les halles, Tanzanie, hôpital Mohenbilli - section handicap.

 A voir Chez Bruno, aucune accroche réelle, facile "familial",

 "Aucune assurance" contre la vie".

 Ses repos, je le crains sont des déprimes noires.

 C'est en gros le parcours d'avant Vevey.

 Bruno arpente les réalités diverses, nourrit son oeil,

 travaille à ses écritures de lumières,

 superpose des fleurs sur le béton des cités.

 Certains hommes suivent le soleil, marchent en sa direction,

 laissent à l'arriére la vue de l'obsédante progression de leur ombre.

 Oublient aussi de nourrir cette part d'eux-même.

 Pour cela tout voyage est le premier.

 Bruno par ses images aime. Terriblement.

 Je dis aime.

 Ses clichés ne sont déjà plus du témoignage.

 Le témoignage est un essai de situation face à un évènement.

 Une personne est un évènement constant.

 Bruno aime par la photo.

 L'acte photographique pour utiliser une expression facile

 est pour lui aussi élémentaire que celui de manger, parler, ect.

 Lorsque l'on à soif de dire, il n'y a pas de de recul avec le mot.

 Le mot redevient source, bonne ou mauvaise, mais sans souci que de couler,

 de devaler la pente.

 Dans certaines images, Bruno écrit avec la lumiére.

 Bruno est toujours dans l'image, il vit dans son oeil,

 tirera un jour l'inverse de son propre nom : un monochrome noir.

 Plus trace Messieurs-Dames, de condition humaine,

 d'empreinte, aucun visage, aucun oeil, aucune fleur en fenaison,

 aucune ville, aucun passé dégueulés par l'histoire,

 aucun Dieu révélé par la matiére.

 Effacée l'image.

 La lumière brûle et aveugle ?

 Pas pour toujours.

 Il pointera son Hasselblad direction soleil.

 

 Extrait, préface du livre "Secret d'Atelier"

 Nicholas Marolf

 Editions de l'Aire, Vevey 2002.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OnomatopéE

Un, MotS.

Vocalise, Dico.

MetS, Non.

Déchiré, viol.

Francs Bec.

Sens, Pas vent.

OeilS, Direction.

Jungle, Pirogue.

Mât, Châsse, Mont.

Bout, Embout, Debout.

M'en Fou, Tête, Eau.

Têtu, Pugnace, Devant.

pas derrière.

Car, Voyage Envers.

Lumiére, LumiéreS.

Unique Raidillon.

M.

Mére Ci

Je reviendrais vers Vous, juste,

avant que mon et Non pas, Ma joie :

Se delete, en Anglais.

Juste, Un Merci, poé tique,

imaginaire et sans visage,

car ils existent réellement.

Mais, ma best Etoile,

Deux Cs dans ma T,

tord, Sens et avec délectation,

les maux avec leurres Mandi,

plein de bulleS.

Un Ciselage que ma bouche sans bouillotte,

cri, Légèrement,

sans même se dépêcher de mou Rire.

Un vrai rire, Change, de votre Attention.

Qui me donne, une aile en plus,

pour Me découvrir, le Ciel :

Bleu, Bleu, bleu, Aux Sis, que du Bleu Perdu.

Juste Pour, Vous,

Lettre à l'Ange Gardien Magnifique,

encore Une, Mais, non Tique.

Qui derriere sa télévision

plein de Croco Deale et pas Trime.

Permanence de nos ExigenceS,

sans sourire, la fatigue au liévre.

Ma poêt, poêt, en ferraille,

Vous Salut, Dignement.

Avec encore et Encore,

un seaux plein de tendre  S,

Amical, Ceux là va de Soies

OseS. 28 juin 20

M.

4,52

Mon Oeil en bataille.

Le sens, chimère en feu.

mon mégot, tout seul,

vous jettent un regard noir,

mais sans compréhention.

Je cri, pleure,

branlent mes cheveux d'extases.

Léo, mon copain du temps à jamais perdu.

Papier en plastique,

jeté avec mes orties de solitude.

Des années ou encore,

je bandais pour la frimousse de ton dos,

piége inconscient qui fabrique

des chauves pas souris,

qui ne transcendent

que sur sommation d'imbéciles endimanchés,

souriant dans la braguette vide de la télévision.

Dictionnaire Américain

qui impose sa stupidité, en Français.

TU en veux encore de la vérité,

distillé par les bonobos,

qui se targuent de leur tristesse,

s'echappant de leur orifices,

dont on ne parle pas.

Mourir n'est pas la fin,

c'est le début de la jouissance.

Tabou,

je t'embrasse avec mes pieds, sens culotte.

Evidenses qui rient de nos appétences sans S,

en terre , poubelle des extinctions de masse.

Mon génie de pacotille,

cri dans les lignes téléphoniques en viduité.

C'est extra, mariage débile en facteur,

fabricien des consentements,

attendrissant dedans,

les tranchées du bonheur,

avec des trous, qui pleure du sang.

J'ai jeté mon sperme

dans les oreilles de l'oubli,

juste pour me rappeler ma non existence.

Mesrine

Frère ArtisteS

Je salut mes fréres Artistes,

qui vivent leur Art dans leur chair meurtrie.

Papillons Sublimes,

dans leur mansarde nauséabonde,

ignoré de tous, leur âme en peinture,

cherchant le poignard de la conscience pour

affirmer leur soleil intérieur.

Le RSA pour seule subsistance,

ils sont précieux ces papillons,

se frayant un chemin dans la jungle

de l'âme humaine

Sens se poser d'autre question,

ils se savent Ange.

leurs ailles immenses au dessus de nos têtes,

cachées dans la profondeur du désert.

Leurs regards pétillants de leurs decouvertes,

ne se retrouvent pas

dans les salons Parisiens, sans lumiére,

le ciel bleu, le soleil,

sont le seul public qui les encensent,

ils rient de cette deconvenue,

la transcedance de leur misère

leur apporte tellement de joie,

qu'ils se resignent à prendre de l'altitude.

Mesrine

Naît Sens

 

Mon pére, enfanta.

Monstre, tête, Oeil.

C'est tout.

Destin, malin, 6 heure,

Aristocrate pas fric,

juste robe.

Château hutte, Haute Loire,

Protection Sens faute,

rayure Europe.

Art, apprendre, haute couture, gras Tuit-tuit.

Gens de la rue, gras nuit.

Artiste, tous jours gras Tuit-tuit.

Oiseau oeil, science, lectureS,

Voyages intérieurs,

Nice, Paris, Vevey, Zurich, Les Bordes.

Seul, vent du nord, auto.

meuh, Ail, et Ail.

M.   c'est tout du tout

 

Pygargue, coeur, mère, col bleu

Noctanbule, rasoir, fil, idée halle.

Anima, pas animus, abysse de mére,

sens écume. 

Breuil, tapis, 5000 poésies, océan,

cérébrale de nuit.

Mets, compagnons de fort thune,

Arthur et Maldoror.

Schopenhaeur, nasillant sa plainte.

Kant, tique, A dieu, finis,

philosophie scolastique.

Mai, julien, les oiselles, avant, après 1813,

sens cesse d'encenser

mirliflore, fête poulailler.

Dépité, chagrin, défense tiques.

baisée coquelicot, lièvre de mer.

Rasure haie, extasié, dévore pinse

Photo gras saphique.

Tique, légion, lyme à découvert 

état tique, encore dé tiques.

Cachons nous vite, Chypre,

Atlantide, chut, tu lu tu, tu.

Mesrine, bougie, sens Jacques

Quatrième juin deux vinS

Manifeste Du Portrait Photographique : Le Portrait Nu

 

J’invite l’être essentiel à se présenter

et à exister par lui-même,

dans son expression qui lui

est donné par celui qui le regarde.

La photogénie est un mythe,

ignorant la dimension humaine

unique de chaque personne.

Le portrait photographique est

l’enregistrement d’un rapport humain

entre deux personnes.

Réalisation d’un seul cliche par personne.

Mon cadrage de prise de vue

est la conséquence de ma volonté d’essentiel,

je veux représenter l’être humain

dans la trinité de son visage afin

d’éviter tout signe distinctif social.

Mon travail à chaque portrait,

est de faire en sorte que la personne s’affirme

dans  son épanouissement.

Le regard est au dessus du centre du carré,

(format négatif 6 /6 cm),

dans l’axe de l’optique,

afin de laisser le rapport de force,

pour la personne qui va être avec ses yeux.  

Je me suis fixé des règles de forme pour

permettre à la personne

de s’affirmer en toute quiétude

et respect de son unicité.

Le portrait photographique

est le constat d’un moment donné

dans l’histoire de la vie d’une personne.

Conscience de l’autre, de son exception,

sa lumière m’interroge.

C’est la personne qui fait son propre portrait,

l’appareil photographique 

est un miroir sans teint.

Mesrine

Revolte de Juin

Mes images sont mes mots

et ma révolte vous regarde,

vous interroge, vous hait,

vous aime passionnément,

mais revient toujours tel le chien de Ferrè,

opiniâtre à 10. OOO.
                   
Ce que j’ai à dire.

Il va vous falloir le digérer

parce que vous êtes tous concernées :

des vieillards, comme des enfants à venir. 

C’est vous, à travers mes yeux d’observateurs,

vous enregistrant les yeux dans les yeux

car on se ressemble à s’y méprendre.

A vous étudier,

je m’étudie et ma conscience

est une plaie béante, vous avez le beau rôle !!

Ma vie est un enfer tranquille,

ma conscience apatride souligne mon errance.

Gambillant sur le fil du rasoir,

garanti de mon honnêteté.

Blessures où  la naissance

de chaque instant engendre ma solitude.

Mesrine 

demoGratie

 

 Ethique, vilain mot

 Crétinisation des masses

 Fric, sportif,

 Art, vilain mot

 Peuple d’autruche

 La tête en bas, on voie mieux

 Culture de la peur

 Etrange, étranger

 Vent Suisse de la différence

 Etranger à soi même

 Humain, indifférence

 Etranger de la forme

 Sens Suisse entre deux œillères

 L’intelligence se glace

 dans son carcan de   montagne

 Etrange, Suisse étranger

 Etranger, humain suisse

 Complexe étrange

 Les mains battent le vent

 Etrange, étranger en suisse

 Je me noie de ma différence

 Noir de peau, Sens de la lumière

 Culture Suisse, Multiculturel

 BrUnO MeSrInE...Etranger du Monde

Âme

Je veux savoir et mourir.

Des yeux dans mon œil.

Transcendance, travail intérieur;

Rien ne t’oblige,

fuite, confort de ton médiocre inconfort,

Âme en douleur !!

Ton regard se glace face à tes miroirs.

Ici et maintenant,

le temps nous traque,

nous interpelle,

ne nous oublie pas.

La peur ringarde te fait peur,

mythe de ton intelligence,

on se sert de toi,

t’étrangle en silence;

eh bien !

Laisse faire,

l’artificielle mort à l’envers !!

MeSrInE